Résumé n°EP_15

Etat des lieux et freins au dépistage des maladies du foie en addictologie : résultats préliminaires de Fibr’aval

C. Barrault*, A. Abergel, L. Michel, V. Loustaud-Rati, R. Sicot, M. Naassila, A. Benyamina, B. Basset, V. Anastassiou, F. Paille, A. Louvet (Creteil, Clermont Ferrand, Paris, Limoges, Amiens, Villejuif, Sèvres, Nancy, Lille)

Introduction :
La population « addict » est à haut risque de cirrhose par mésusage d’’alcool, syndrome métabolique et/ou hépatite chronique virale C (VHC). Les hépatologues et addictologues se sont associés pour développer le dépistage et le traitement des maladies du foie à un stade précoce. Mais ceux-ci semblent hétérogènes d’une structure d’addictologie à l’autre. Nous souhaitions donc établir un état des lieux et des difficultés rencontrées par ces structures dasn le aprcours de soins des patients.

Patients et méthodes / ou matériel et méthodes :
En décembre 2022, un questionnaire « flash » validé par les sociétés d’hépatologie et d’addictologie françaises a été envoyé par 2 sociétés d’addictologie aux différentes structures affiliées, demandant une seule réponse par centre. Outre les informations, anonymes, concernant la structure elle-même, 3 thèmes principaux étaient abordés : 1) le dépistage de la fibrose et de la cirrhose, 2) la prise en charge des hépatites virales, 3) le syndrome dysmétabolique et 4) l’articulation avec les services d’hépatologie. Les questions etaient qualitatives et:ou quantitatives permettant de préciser les freins rencontrés et les besoins évalués. Nous présentons les résultats péliminaires qui seront complétés après une relance en juin et en septembre et la diffusion par les ARS régionales.

Résultats :
En l’absence de relance, 84 réponses ont été reçues, probablement 10% des structures en France, par un médecin (75%) de centres de 45 departements, en zone urbaine dans 70 % des cas. Les structures répondantes étaient un CSAPA dans 35 % des cas, un service hospitalier (27%), un CAARUD (11,7%), une ELSA (8,3%) et d’autres structures (12%), avec une file active variable de moins de 500 à plus de 1000 patients. La moitié des répondants connaissaient le nombre de patient avaec cirrhose. les 3/4 des structures proposaint un évaluation de la fibrose : 55% ciblé, 45 % systématique. ce dépistage était réalisé par des intervenant exterieurs dans 45% des cas, dans les murs dans 58 % des cas avec un accès à un appareil d’élastométrie dans 69% des cas.Lle quart ne depistant pas rapportait essentiellement un manque de moyens humains et techniques. Le VIH, le VHC et le VHb étaient dépistés en même temps dans 82% des cas, 94% orientaient le patient vers un hépatologue ou un infectiologue et seulement 39 % des structures initiaient elles-mêmes le traitement du VHC. la majorité des répondants souhaieteient une meilleure articulation avec les hépatologues (69%), même ceux ayant déjà un partenariat (60%), de la formation (48%) un soutien humain sur site ou technique (élastométrie).

Conclusion :
Ces résultats préliminaires suggèrent que les répondants prennent déjà en charge les maladies du foie en lien avec les hépatologues. Toutefois, une meilleure articulation avec les hépatologues, l’accès à l’élastométrie et de la formation sont souhaités par les addictologues.Une relance et un diffusion par d’autres canaux sont prévus afin de renforcer le maillage avec des structures plus isolées.

Les auteurs déclarent ne pas avoir de conflit d’intérêt